La 33e édition du Cahors Blues Festival s’est achevée samedi 19 juillet au soir, et le Showtime Riders HDC, comme à son habitude, a participé à l’organisation technique.
C’est triste un village du blues qui ferme. Dimanche nous avons plié les infrastructures, à l’issue d’une semaine de fête et de beaux concerts, avec une fréquentation estimée entre 9 000 et 11 000 entrées.
Les deux plus grosses soirées ont été celles de Ben l’Oncle Soul et de Johnny Winter. C’était son dernier concert, Johnny Winter rentre donc dans l »histoire… Le soir même, on savait qu’il était fatigué et on n’était pas certain qu’il arrive à jouer. Il est arrivé tard mais il était impatient de jouer devant le gotha mondial du blues, réuni pour la pose du marker de la Mississippi Blues Trail inauguré ce même lundi 14 Juillet.

JOHNNY WINTER (1944 – 2014)
Tragique coïncidence, signe du destin, le Cahors Blues Festival qui a œuvré pour mettre sur pied ce concert est touché au plus profond de lui-même. Personne ne pouvait imaginer lors des préparatifs que les paroles et les notes de musique seraient pour Johnny Winter son message d’adieu à son fidèle public venu des quatre coins d’Europe pour l’applaudir. Il était si humble que s’il l’avait su, il se serait même excusé.
Johnny, ton œuvre qui a contribué au rapprochement du blues blanc avec cette musique afro-américaine qu’est le blues, tes deux prestations à Cahors resteront pour nous un symbole de toutes les valeurs incarnées par le blues. Muddy Waters et tous les autres attendent tes slides pour des jams de légende.
Il devait démarrer une tournée américaine au mois d »août et publier le 2 septembre un nouvel album, Step Back, avec de prestigieux invités comme Ben Harper, Eric Clapton ou encore Dr John.
Johnny Winter donna ici, à Cahors, son dernier concert.

Comme depuis de nombreuses années, les membres du SRHDC étaient encore présents. Nous apportons une aide artistique et technique sur le Cahors Blues Festival, comme en témoignent nos Couleurs sur la grande scène, sur les programmes, sets de tables des restaurants de la région, flyers du festival, etc…
À présent, cap sur juillet 2015 avec peut-être Taj Mahal et Dr John ?

Titre : Burt Munro
Réalisé par : Roger Donaldson
Avec : Anthony Hopkins, Diane Ladd, Paul Rodriguez

Burt Munro est une véritable légende de la culture Biker, pilote entêté, passionné, mécanicien astucieux, il est devenu célèbre à l’âge de 65 ans quand, n’ayant jamais quitté son petit village de Nouvelle-Zélande, il décide de réaliser son rêve : participer à la prestigieuse course de motos du lac salé de Bonneville, aux USA ! Au guidon de sa vieille Indian, modifiée par ses soins, le vieil homme parvient à battre un record absolu de vitesse (324 km/h) devant un public incrédule. C’est l’histoire de ce personnage atypique, incarné par le brillant Anthony Hopkins, que Roger Donaldson (réalisateur de films de genre comme le Pic de Dante ou La Mutante) a décidé de raconter dans un film touchant… Nous n’irons pas jusqu’à dire qu’il s’agit d’un véritable chef d’œuvre, mais c’est un beau film, admirablement bien interprété, et surtout l’occasion de voir de formidables images d’une Indian filant sur le lac salé de Bonneville. Un lieu mythique, y compris chez les Showtime Riders : notre club est un supporter historique de Zen, pilote français ayant plusieurs fois réalisé ses propres exploits au guidon d’une Harley Davidson sur ce fameux lac de Bonneville !

Vous pouvez vous le procurer chez Amazon.